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Les grandes courses ! L’aboutissement d’une vie d’alpiniste…

… et en voici une sélection parmi les plus belles des Alpes!

Que ce soit en alpinisme classique ou technique, à ski ou en chaussons d’escalade, venez découvrir les plus beaux sommets des Alpes Occidentales et de la plus belle manière qui soit!

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Grandes courses classiques                                 Grandes courses                                           Grand ski                                         Grandes voies

Les grandes courses font rêver, demandent parfois plusieurs années avant de se concrétiser, mais l’aventure est garantie et l’expérience inoubliable ! J’apprécie les moments intenses que ces ascensions exigeantes font vivre ; endurance physique et mentale, interrogations sur l’itinéraire à suivre, y aura-t-il de quoi faire de l’eau au bivouac… l’essence même de la vie se retrouve condensée dans ces instants de vie! C’est toujours un long voyage hors du quotidien et loin des foules. Parfois le bivouac est au rendez-vous et l’immersion au sein de la montagne est encore plus prégnante. L’engagement d’une grande course demande de ne compter que sur soi-même, et ressemble à une quête d’absolu… On ne peut pas se mentir en montagne, et chaque projet permet une certaine réalisation de soi.

Voilà une sélection de belles et grandes courses sur les plus beaux sommets des Alpes occidentales. Soyez curieux, il y a aussi quelques courses méconnues qui valent le détour ! Ce sont des itinéraires que j’ai parcouru pour la plupart et nous pourrons échanger pour construire ensemble un projet d’ascension.

Elles sont proposées sous forme de stage afin de se préparer avant l’ascension ensemble. Une fois connaissance faite, chaque course est potentiellement envisageable directement.

Ces ascensions me font vibrer et sont une grande source de motivation à ma pratique de la montagne. Je serai donc ravi de pouvoir vous accompagner sur l’une d’elle et partager cette expérience ensemble !

QUI SUIS-JE?

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 Arthur Sordoillet, gestionnaire du site

Guide de haute montagne

Basé dans une vallée paisible de Belledonne, je suis situé au centre des trois massifs de haute montagne des Alpes Occidentales : Mont Blanc, Vanoise, Ecrins.

Ma passion est née à La Bérarde dans la sauvage vallée du Vénéon. Elle n’a cessé de guider mon chemin, autant personnel que professionnel.

En parallèle de mes études d’ingénieur en géotechnique à Grenoble, je fréquente assidûment les massifs du Dauphiné, et fais partie durant 2 années de l’équipe CAF Excellence Jeunes d’alpinisme. Cela me met le pied à l’étrier pour passer le diplôme d’aspi en 2007 puis de guide en 2010, que j’exerce maintenant à temps plein. Il me laisse tout de même le temps de m’occuper de mes trois enfants, fignoler les finitions de ma maison écologique, et aussi de continuer à repousser mes limites en grimpe !

C’est pour moi un grand bonheur de pouvoir guider des gens en montagne : partage d’aventures, plaisir de la montagne et émotions fortes !

 

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Un article paru dans MM: Arthur Sordoillet : 40 ans, 4 saisons, 4 balades verticales. Arthur Sordoillet a souhaité marquer le coup pour son passage à la quarantaine. Après son ascension hivernale solitaire de la Cambon-Francou en face nord du Pic sans Nom (Écrins), il a enchaîné sur la couronne de Chavière (Vanoise) à skis au printemps puis un doublé de voies majeures haut-alpines à l’été et enfin l’enchaînement de la voie Badadoum à Presles (Vercors). Le guide de haute montagne se dit au faîte de sa carrière ! Récit.En chemin vers Badaboum à Presles, je me sens léger. Il s’agit du quatrième et dernier épisode du défi que je me suis lancé pour mes 40 ans : réaliser 4 ascensions sur cette année anniversaire, en suivant le rythme des saisons, et en « local ».C’est pour moi l’aboutissement de 25 ans de pratique de la montagne sous plusieurs formes : mixte, ski de couloir, alpinisme, escalade… La passion est bel est bien là, intacte comme aux commencements ! C’est aussi et surtout l’occasion de sortir de ma zone de confort quotidienne et de ralentir le temps.Pour cette grande voie sportive mythique qu’est Badaboum, le risque est quasi inexistant, l’engagement faible : que du plaisir ! Mais j’ai envie d’achever en beauté mon petit défi et au pied de l’immense dévers de la voie, j’espère ne pas avoir vu trop haut. Les bras vont-ils tenir ? La chaleur des après-midi ne va-t-elle pas nous transformer en guimauve ? Aurais-je suffisamment récupéré de la crève des jours précédents ? Si je peux éviter de finir laborieusement en tire-clou…HiverRetour au point de départ, le défi commence par un projet hivernal, et l’ambiance est clairement différente d’une falaise calcaire ensoleillée !L’ascension hivernale solitaire à la journée et sans assistance de la Cambon-Francou (1 000 m, ED- V) à la face nord du Pic sans Nom est un vieux rêve devenu réalité, avec une ambiance incroyable seul dans ce chapelet de faces nord. Quelle joie au sommet au moment du coucher du soleil !PrintempsAu printemps, je me lance dans la couronne de Chavière à skis (4 000 m D+, 5.3 E3, PD-) : une bambée mêlant arêtes, belles pentes et glaciers pour l’enchaînement de 8 sommets via une douzaine de couloirs… un vagabondage d altitude qui m’a mené au bout de ma force.ÉtéL’été est dévolu à un doublé de voies majeures haut-alpines. Unchi maka (350 m, 7c>6c P2) à Sialouze (3 576 m, Écrins) puis Ici mieux qu’en face (220 m, 7b>7a P1) à la Tour Termier (3 070 m, Cerces). Une quinzaine de longueurs dans le 7 en montagne, pour le plaisir du geste dans un environnement classe !AutomneBadaboum (300 m, 8a>6c P1) à Presles : une voie géniale parcourue avec un bivouac 5 étoiles à la vire médiane. 12 belles longueurs entre 7a et 8a, qui nous ont bien fumé les avants bras, mais la convivialité de l’équipe y a heureusement un peu pallié ! Cerise sur le gâteau, j’ai eu la chance d’enchaîner toutes les longueurs en libre !badaboum-preslesSamuel Blanc dans Badaboum dans une remontée au jumar plein gaz après le bivouac sur la vire médiane. © Arthur SordoilletJ’ai fait en sorte que les projets soient le plus « locaux » possibles. Dans l’état actuel du monde, trouver l’aventure à portée de chez soi a quelque chose de gratifiant. Je me sens triste lorsque je vois l’ambivalence qui règne dans le milieu de la montagne, entre volonté affichée de protéger ce fabuleux environnement et quantité de carbone grillée pour en profiter. Ma modeste démarche sera-t-elle source d’inspiration ? Je l’espère.J’éprouve une immense satisfaction d’avoir pu relever ce défi à mon niveau et avec mes contraintes professionnelles et familiales. Un joli cadeau d’anniversaire ! Un grand merci donc à mes super compagnons de cordée : Sylvain, Johan, Christophe, Sam et Tom ; et à ma famille qui a tout simplement permis de concrétiser ce rêve.Les récits détaillés des 4 ascensions anniversaires d’Arthur sont à retrouver sur ses sites : https://grandes-courses-guide.com et https://ski-rando-guide.com.

22/09/2022: « pourvu qu elle soit douce » au Mont Peney

Il y a des voies qui semblent sympa mais sur lesquelles il n’y a aucune information… j’aime bien sortir des sentiers battus et aller dénicher ces lignes discrètes. D’autant que la l ascension rentre sur la journée d école 😊 La deuxième longueur prend à froid et le rocher douteux sur une section a raison … Lire la suite 22/09/2022: « pourvu qu elle soit douce » au Mont Peney

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